samedi 27 juin 2020

The Tears of Isha's campaign : Act I


Il y a longtemps que je voulais jouer cette campagne, les Larmes d'Isha. C'est la dernière campagne qui est sortie pour la v5 de Warhammer, uniquement en anglais (évidemment hein, dès que ça m'intéresse), qui oppose les hauts elfes et les elfes noirs.

Le confinement terminé, nous avons décidé avec Patatovitch de Taran & du VerraRubicon de nous lancer dans l'aventure !

L'histoire oppose deux frères, un corrompu, guerrier et chasseur, qui est jaloux de son frère, sage et noble. Le mythe d'Abel & Caïn reste inépuisable.

Ainsi donc je lâchais mes elfes noirs sur les côtes des Terres des Ténèbres, au nord d'Ulthuan !

Le premier scénario est une attaque de corsaires sur un phare défendu par quelques hauts elfes. C'est sensé être une diversion.


Les forces peuvent être de 1250 pts, + 500 pts de réserve, mais s'ils sont utilisés, ces points manqueront pour la bataille finale.

Du haut du pont de commandement de l'Arche Noire, Le Messager de Douleur, Kaldor surveillait la côte de Nagarythe avec ses yeux froids et calculateur. Il avait prévu ses plans avec circonspection, en étudiant toutes les possibilités. 
Il avait été complet dans ses prévisions et prudent dans ses préparatifs. Il maîtrisait les vingt mouvements de l'épée empoisonnée que lui avait enseigné les maîtres assassins elfes noirs. Il avait appris les tactiques de Hotek, Gramoth et des autres grands généraux elfes noirs du passé. Il avait sélectionné ses troupes parmi les meilleurs et les plus prometteurs des Naggarothi. A présent, il était fin prêt. 
L'Arche Noire sous ses ordres transportait une légion entière des troupes du Roi Sorcier. Les corsaires s'activaient sur les ponts inférieurs, jonglant avec leurs armes tandis l'élite de la Garde de la cité de Karond Kar s’entraînait aux formations qui porterait la mort à leurs ennemis. Les Furies, épouses de Khaine, étalaient leurs poisons mortels sur leurs épées et, dans les points inférieurs, les sangs-froids s'agitaient dans leurs enclos étroits. Bientôt les nobles elfes noirs les monteraient et les dirigeraient contre leurs cousins abhorrés. Le souvenir de son ancienne famille faisait bouillir Kaldor de rage. Même après toutes ces années, sa haine était aussi fraîche qu'au jour où son imbécile de père avait nommé son faible frère prince de la maison de Coraith. 
C'était lui, Kaldor, qui aurait du être choisi à sa place. Il s'était battu pour sa terre et son peuple. Il avait mené de nombreuses batailles contre les éclaireurs elfes noirs. Lorsqu'une terrifiante Chimère écumait les plaines et tuait les habitants, ce fut lui, Kaldor, qui la traqua et la tua. C'était lui qui méritait la tête de la maison Coraith. Mais non ! Son faible frère, qui avait passé son temps à étudier la poésie pendant qu'il défendait de son corps sa maison, était de retour. Son père, impressionné par les sottises de Calaidan, eut la folie de penser qu'un dandy venu d'Hoeth pourrait faire un meilleur gouverneur pour son domaine. 
Tout ce dont il avait besoin était une guerre rapide et décisive qui le laisserait maître des Terres des Ténèbres. Kaldor, le roi des Ombres ! Cela sonnait bien et, une fois que son frère ne serait plus là, personne ne pourrait le défier. Il serait le maître des Terres des Ténèbres pour des siècles. 
Le Messager de Douleur, protégé par des sorts maléfiques, avait fendu les eaux du Grand Océan comme une montagne titanesque bardée d'acier. L'Arche Noire était protégée du regard des patrouilleurs hauts elfes par d’impénétrables brouillards invoqués par les sorciers elfes noirs. Une centaine d'esclaves avait été sacrifiés pour alimenter cette magie. C'était un coût marginal et même un détail, tout est était mis en œuvre pour capturer les Terres des Ténèbres. 
Les yeux perçants de Kaldor surveillait les côtes désolées. Bien que solitaires, ces terres était d'une beauté sauvage. « Les Terres des Ténèbres ! » pensait Kaldor. C'était ici que les guerres de la Déchirure s'étaient déchaînées. C’était ici qu'était les ruines d'Antec, la fière capitale injustement rasée par Tethlis et ses habitants, jeunes et vieux passés par le fil de l'épée. C'était ici qu'était situé le trône original des Roi Phénix avant que la mer ne dévorent Nagarythe. D'innombrables guerriers étaient morts pour dominer cette terre. D'autres, plus nombreux encore étaient morts depuis ses temps là. Kaldor était décidé à terminer ses guerres. « La terre qui me revient de droit. » Pensait-il. « J'ai combattu auparavant pour sa possession de ce domaine et je ferais encore. 
« Prince Kaldor, appela la voix froide du capitaine Mortharor. Tout est prêt. Nous pourrons débarquer dès que le ciel s’obscurcira. »

Pour cette bataille, le choix de troupes était limité et l'armée devait être faite dans un esprit "corsaire". Je décidais donc de prendre :

- 1 régiment de corsaires, menés par le héros et le sorcier. Je n'ai jamais aimé le concept des corsaires elfes noirs. Du coup, Patatovitch m'a gentiment prêté les siens.


Corsaires Elfes Noirs

- 1 régiment d'arbalétriers

Arbalétriers
- 1 régiment de chevaliers sur sang-froid et un régiment d'éclaireurs



- 1 Hydre de guerre

Hydre de Guerre Citadel

La partie commençait déjà sous un angle étrange.. je ratais plusieurs teste d'animosité (en v5, quand les elfes noirs affrontent les hauts elfes, ils doivent faire un test en début de tour, sur un 1, l'unité fonce vers l'unité ennemie la plus proche...)

C'est comme ça que les chevaliers sur sang froid déclaraient une charge sur les patrouilleurs elfes qui s'étaient approchés trop près. 

Le reste fut assez lamentable, l'hydre ratait son test de commandement, impossible de bouger, les ombres réussirent à tuer un Heaume d'Argent, et attention... phase de magie : je fais 2 : une carte chacun.



Le tour 2, fut encore un peu plus catastrophique... les sang-froid ratèrent à nouveau leur test d'animosité, ils foncèrent droit devant les Heaumes d'Argent, s'exposant à leur charge. Comme s'était prévu, ils se firent charger et massacrés par ces derniers.



Pendant ce temps, sur la droite, les arbalétriers se faisaient contourner par les patrouilleurs elfes, sans que je ne puisse faire réellement quelque chose contre.




La blague continua quand les corsaires ratèrent un test de panique du à quelques pertes en tir et durent tourner les talons.

Les hauts elfes poursuivirent leur prise en tenaille et s'enfoncèrent dans mon flanc.

Tour 3, la boucle était bouclée, l'hydre ratait à nouveau son test de commandement, les corsaires se ralliaient mais ne pouvaient rien faire, les ombres eurent un impact minime.


Chargés de flanc, les corsaires ratèrent encore leur reste de panique, ce qui cella leur destin, ainsi que celui de la partie plus ou moins.



La partie s'acheva donc sur une belle branlée ! Le phare était debout et la diversion n'avait servi à rien... mais déjà dans l'ombre, je ruminais ma vengeance... 

La partie étant courte, nous avons enchainé sur le deuxième scénario. La volée des assassins.















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